Portrait d’habitants : à la Patrotte, « on y apprend à être ouvert d’esprit »

Les KAPSEURS, les bénévoles de l’AFEV en collocation solidaire, vous proposent une série de portraits d’habitants du quartier de la Patrotte et de Metz-Nord.

 
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis une jeune femme de 30 ans. Je suis travailleur intérimaire auprès des enfants. J’habite dans le quartier depuis quatre ans. Je l’aime bien en raison de sa proximité avec les différentes commodités : magasins, poste, gare, arrêts de bus, etc.
Pourquoi avoir choisi ce quartier ?
Pour le coût. C’est le hasard aussi, je n’avais pas vraiment le choix. C’est près de l’autoroute, de la boucherie,… et ce sont de bonnes choses !
Comment décririez-vous le quartier ?
Il est multinational, la population est variée même si c’est un quartier défavorisé. Le cadre de vie n’est pas assez beau. Il manque un peu d’espaces verts et il n’y a pas assez d’aires de jeux pour les enfants. Il est apprécié parce qu’il est bien desservi par les transports en commun.
Avez-vous une vision positive ou négative du quartier ?
Il est dégradé, ce n’est pas un lieu propre qui donne envie de se poser. On préfère aller ailleurs pour se détendre et profiter de son temps. Les locaux sont complément dégradés et c’est de pire en pire. Par contre, on y apprend à être ouvert d’esprit. Le voisinage est composé de différentes origines et cultures.
Quels changements avez-vous constatés ces dernières années ?
Il y a de plus en plus de personnes venant des pays de l’Europe de l’Est. L’ouverture de l’Agora semble être intéressante. J’espère qu’il y aura plus d’activités et d’événement au sein du quartier grâce à cette innovation.
Avez-vous des conseils pour le faire évoluer ?
Donner plus d’occupations aux jeunes. Créer des animations, améliorer le cadre de vie et le rendre plus attractif.

Cheikh Omar Ndaw