Qu’apporte le jeu aux enfants ? Est-il nécessaire ? Des spécialistes sont venus à la Maison d’Anjou pour répondre aux questions des parents et aux nôtres sur la place du jeu dans l’apprentissage et le développement de l’enfant.
Le 20 décembre, de 14h30 à 16h, à la maison d’Anjou s’est déroulé un moment d’échange sur le thème de « Jouer, c’est grandir ! ». Étaient présents à cette occasion l’association La puce à l’oreille avec le pédopsychiatre Maxime Ganaye, Noëlle Antoniazzi et André Grégoire.
Ils nous ont dit qu’il était obligatoire qu’un enfant joue afin qu’il grandisse et accroisse ses capacités cérébrales, motrices et ses sens. Il développe aussi plus tard sa créativité et ses sentiments. Le jeu permet alors de calmer son angoisse et est aussi utilisé pour évacuer l’agressivité de l’enfant qui ne peut avancer sans jouer. Néanmoins, cela doit rester un plaisir et non une obligation ou une corvée.
Il y a différents types de jeux adaptés selon l’âge et des restrictions à bien mettre en place pour un bon apprentissage. Tout d’abord, l’enfant évolue à son rythme et non celui d’autrui. De plus, dès 3 ans, il sait faire la différence entre jeu et réalité. Au cours de sa croissance, il va pratiquer deux types de jeux. Il y a celui avec les parents qui va lui apprendre les bases, notamment la motricité et celui avec d’autres enfants durant lequel il va former son côté social. Il est aussi conseillé d’interdire l’utilisation ou le contact visuel avec des écrans avant 3 ans. Puis, de 3 à 6 ans, de les limiter à une heure par jour, accompagné d’un adulte. Enfin de 6 à 12 ans, de réduire la télévision ou les jeux vidéos à deux heures par jour, toujours avec un adulte. Maxime Ganaye conclut sur l’importance de la jeunesse à ses yeux : « l’enfant est l’avenir donc prendre soin de lui maintenant c’est prendre soin des autres plus tard ».