Dans le cadre de l’opération « Mars Bleu », consacrée au dépistage du cancer colorectal, la Mutualité Française Grand Est, en partenariat avec la Ville de Metz, la Ligue contre le Cancer en Moselle, Amodemaces et le Comité de Gestion des Centres Sociaux de Metz-Borny se sont mobilisés le 22 mars, place du Marché, pour informer sur ce cancer.
Des médiateurs santé du quartier pour le quartier
Sur la place du marché, les professionnels, les organisateurs ainsi que les médiateurs santé sont présents. Ces médiateurs sont des volontaires bénévoles qui se sont engagés dans la lutte contre le cancer. Ils sont d’origines, de cultures et de nationalités différentes et peuvent ainsi échanger avec les personnes rencontrées dans leur langue d’origine, ce qui permet de faciliter la réception de l’information. « Je trouve intéressant d’être au service des habitants du quartier, témoigne Feknous Hassiba, médiatrice santé. Mon père est décédé d’un cancer, c’est la raison même de mon engagement »
Pourquoi se faire dépister ?
Le cancer colorectal ou de l’estomac est la deuxième cause de décès par cancer en France. C’est le message qu’ont véhiculé les médiateurs. Ce cancer est l’un des plus récents et touche 4 hommes sur 100 et 3 femmes sur 100. Il se développe lentement à l’intérieure du colon ou du rectum. Le test de dépistage est proposé aux personnes de 50 à 70 ans. Il permet de détecter le cancer à un stade très précoce et ainsi d’augmenter les chances de guérison. Il est conseillé de le faire tous les deux ans.
Comment réduire les risques de cancer ?
Les médiateur santé ont rappelé qu’une activité physique est indispensable pour maintenir un bon état de santé. Des études scientifiques ont ainsi montré son apport dans la réduction des risques de cancer, mais aussi ses effets positifs pendant et après la maladie. Une alimentation saine et équilibrée est également un moyen de prévention du cancer colorectal.
Les messages de médiateurs on été bien reçus par les usagers du marché. « je suis jeune mais je me suis arrêté pour prendre des information et les partager à mon entourage, explique Birane. J’ai pu discuter en arabe avec la médiatrice : je trouve ça bien ».