Pendant cette période de confinement, l’AFEV essaye de rester en lien avec les enfants qu’elle accompagne tout au long de l’année. Pour ce faire, l’antenne messine de l’association a pu compter sur de nouveaux bénévoles.
Avec le confinement, l’AFEV a dû repenser son fonctionnement : l’accompagnement individuel assuré par ses bénévoles auprès de enfants des quartiers populaires ne pouvait plus se dérouler de la même façon. Il a tout d’abord fallu trouver de nouveaux volontaires, la moitié des étudiants mobilisés ayant mis fin à leur engagement suite à la crise sanitaire actuelle. Heureusement, les pôles de Strasbourg et de Besançon avaient lancé un appel à bénévoles et 200 jeunes y avaient répondu. « C’était bien plus que ce à quoi ils s’attendaient, souligne Camille Erbstein, chargée de développement local à l’AFEV Metz. Et comme la distance n’est plus un problème en ce moment, nous avons pu récupérer une trentaine de volontaires pour Metz ». Ces derniers ont ensuite été formés : « ils ont participé à une réunion d’information et nous avons mis en place, de façon plus régulière, des temps d’échange des pratiques entre bénévoles, détaille Camille Erbstein. Nous les accompagnons tout au long de leur mission ».
L’association a alors recontacté les familles messines qui s’étaient retrouvées sans bénévole et celles qui avaient arrêté l’accompagnement en cours d’année pour leur proposer de reprendre un suivi : en tout, elle a accompagné 80 familles pendant le confinement. « D’habitude, on propose différentes activités aux enfants, des sorties, notamment dans des lieux culturels. En ce moment, on s’est surtout focalisé sur les devoirs, explique Camille Erbstein. Les bénévoles aident les enfants, essayent de comprendre s’il y a des blocages, etc. ». Pour assurer une certaine continuité pédagogique, l’association a également donné 15 ordinateurs reconditionnés à des familles dans le besoin.
Afin d’aider les bénévoles dans leur accompagnement, l’AFEV a mis à leur disposition de nombreuses ressources en ligne : histoires, jeux,… Ainsi, même sans possibilité de sortie, les bénévoles ont continué à participer à l’éveil culturel des jeunes qu’ils accompagnent.