Dans le cadre du projet Erasmus + « Nos différences font nos richesses » , le collège Jules Langneau a organisé, du 2 au 7 décembre, une semaine de rencontre transnationale sur le thème du handicap.
Lors de cette semaine de rencontre transnationale, 28 élèves français et 25 collégiens étrangers ont participé à des ateliers de langue et de découverte de l’Europe, ils se sont initiés au handisport, se sont rendus au marché de Noël et ont aussi beaucoup échangé, notamment sur la question du handicap. Tout cela s’est déroulé dans le cadre d’un projet Erasmus +, ce programme européen qui soutient des actions dans les domaines de l’enseignement, de la formation, de la jeunesse et du sport, aussi bien en primaire qu’au niveau post-bac.
Le collège y participe pour la deuxième fois mais c’est sa première en tant que coordinateur. Pour cette session 2019-2021, il a choisi de porter le projet « Nos différences font nos richesses ». « Nous avons choisi ce thème à cause du climat social actuel, explique Lucia Jalba, professeure documentaliste au collège et coordinatrice du projet. On remarque un repli sur soi de plus en plus important, une poussée des nationalismes,… Nous avons donc voulu inciter les élèves à se rencontrer, à faire connaissance pour lutter contre les stéréotypes, qui viennent surtout d’un manque de savoir. Nous tenons aussi à les sensibiliser à la citoyenneté, à les faire réfléchir à leur place dans la société ».
Un projet pour rappeler « l’importance de la francophonie »
Des établissements de plusieurs pays sont impliqués dans ce projet et chacun a son propre thème : l’handicap pour la France, le multiculturalisme pour la Grèce, l’héritage culturel commun pour l’Italie, l’égalité filles-garçons pour la Lituanie et les migrations pour la Roumanie.
Pour chaque sujet, les étapes sont les mêmes : d’abord, les élèves mènent une enquête et dressent le constat de la situation actuelle, ensuite ils analysent ce qu’ils ont recueilli. Puis, ils débattent avant de proposer des solutions pour améliorer les choses. Le tout en anglais ou en français. « Un des objectifs est aussi de rappeler l’importance de la francophonie », précise Lucia Jalba. Le résultat de ces deux ans sera un manifeste vidéo dans lequel les élèves présenteront leurs analyses des différentes problématiques et leurs propositions pour améliorer la situation.