Après plus de deux années passées au sein de La Passerelle, l’association qui anime le Bornybuzz, Sidney Mahoungou s’en va vers de nouvelles aventures professionnelles.

Bonjour M. Mahoungou. Vous quittez La Passerelle après y avoir travaillé plus de deux ans mais comment avez-vous découvert l’association ?

La première fois que j’ai rencontré l’équipe de La Passerelle, je jouais dans la pièce « Je suis un homme » avec la troupe Horizon Théâtre. L’association était venue pour réaliser une captation vidéo de cette représentation. Quelques mois plus tard, nous avons commencé à travailler ensemble lorsque j’ai été embauché par Bouche à Oreille comme médiateur culturel. Les deux associations sont partenaires sur différents projets, notamment le « Petit Journal Culturel des Jeunes ». En 2015, j’en suis devenu le référent et me suis donc mis à collaborer régulièrement avec La Passerelle. D’autant qu’elle a aussi pensé à moi pour animer son émission-débat, le Bornybuzz Café. J’intervenais donc pour l’association tout en continuant à travailler pour Bouche à Oreille.

Vous rejoignez finalement La Passerelle en avril 2017 en tant que médiateur journalistique. Pourquoi ?

Les projets sur lesquels nous collaborions se passaient bien. Ce que faisait l’association m’intéressait et me permettait de revenir au journalisme après m’en être un peu éloigné. Et, en plus, je m’entendais bien avec l’équipe !

Qu’avez-vous appris lors de ces années passées à La Passerelle ?

Beaucoup de choses ! Avant d’arriver en France, je travaillais à la télévision nationale au Congo, à Pointe Noire. Mes premières expériences en France se sont faites dans un autre milieu. J’ai découvert le monde associatif avec une ambiance complètement différente. À La Passerelle, j’ai appris à rédiger des projets pédagogiques avec l’aide de la directrice, Gaëlle Todeschini. J’ai aussi été formé à la technique par un bénévole avant d’approfondir mes connaissances pour devenir un véritable ingénieur du son. La notion de partage des savoirs était très importante au sein de l’association. J’ai ainsi appris en dehors de mon domaine, grâce à des temps de formation en interne, notamment sur tout ce qui est numérique et réseaux sociaux, avec Vincent Bernard, le médiateur numérique de La Passerelle.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué pendant ces deux années à La Passerelle ?

Le professionnalisme de l’équipe et la bonne ambiance. J’ai vécu de vrais moments de joie ici ! J’ai aussi beaucoup aimé travailler sur la Radio des parents. C’était une source constante de connaissances et de rencontres.