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Les volontaires d’Unis-cité Metz jardinent avec cœur à Borny

Les volontaires d'Unis-cité Metz jardinent avec cœur à Borny. © Photo Kossi Simplice Honyiglo, graphisme Aurélien Zann / Bornybuzz

Les volontaires d'Unis-cité Metz jardinent avec cœur à Borny. © Photo Kossi Simplice Honyiglo, graphisme Aurélien Zann / Bornybuzz

VIDÉO | Ce samedi 1er juin aux jardins de l’Anneau à Metz-Borny, c’est jour de réjouissance et de félicité pour les jeunes volontaires d’Unis-Cité. Ils dévoilent après 8 mois de labeur leur jardin bio cultivé avec une bonne dose de diversité culturelle. Ces jeunes sont pour la plupart des réfugiés venant de plus de 30 pays de la planète à s’être embarqués dans cette aventure humaine. Ils œuvrent ensemble autour de ce projet écologique afin de recréer des liens entre eux, mais aussi avec les habitants du quartier de Borny.

Réalisation : Simplice HONYIGLO | Bornybuzz Média – mai 2024

Tisser des liens

Il y a 8 mois, lorsque Wais (jeune réfugié afghan de 24 ans) mettait pied en France, il ne parlait pas un mot français. Mais depuis qu’il a intégré l’équipe de service civique COOP’R à Metz-Borny, sa compréhension et son expression de la langue de Molière s’améliorent.

Au sein de ce groupe hétéroclite, l’origine des membres importe peu, seul l’entraide et la solidarité compte. Pour Mathieu Haro, coordinateur d’équipe et de projet auprès Unis-Cité Metz, ce projet permet à des jeunes qui ont été “malheureusement déracinés de pouvoir s’installer, prendre racine et de s’attacher à cet endroit qui est devenu le leur”.

Theresa Kralova accueille le public de Main dans la main aux jardins de l’Anneau à Borny © Photo Kossi Simplice Honyiglo / Bornybuzz

Lire aussi : Main dans la main aux jardins de l’Anneau à Borny

Touche pas à mon compost

L’initiative est à sa deuxième édition. La grande nouveauté de cette année, c’est le projet de compostage qui a permis aux habitants de Borny de se débarrasser de leurs déchets ménagers. Des déchets qui ont servi et vont encore servir à enrichir la terre comme nous l’explique Theresa Kralova, une réfugiée tchèque de l’équipe. Le bilan pour Mathieu Haro est positif, car l’objectif n’est pas tant d’avoir un gros rendement agricole pour nourrir toute la ville, mais plutôt, de connecter les gens autrement avec des thématiques qui leur parlent directement.

En outre, cette manifestation sonne aussi comme la fin d’une belle aventure pour cette vague de volontaire. Le projet se poursuivra avec le prochain groupe à la rentrée. En attendant, lorsque sonnera l’heure de la récolte, toutes les mains qui ont contribué repartirons avec des pommes de terre, de la tomate, des oignons ou encore les plantes de la spirale aromatique.

De la droite vers la gauche : Wais Sherzai (volontaire), Mathieu Haro (Coordonateur d’équipe et de projet), Gafar (Volontaire) et Theresa Kralova © Photo Kossi Simplice Honyiglo / Bornybuzz
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